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FAIENCERIES DE SARREGUEMINES

Par Emile DECKER, Christian THEVENIN et Diana GODARD

1790 à Paris on fête avec éclat le premier anniversaire de la prise de la Bastille. La capitale est en effervescence. A Sarreguemines, loin de la capitale, mais a l'écoute des idées nouvelles, un négociant de la ville, Nicolas Jacobi, s'active autour d'un projet qui lui tient particulièrement a coeur: créer sa propre faïencerie, une entreprise qui concurrencerait les produits Anglais tant admirés. Au cours du second empire Alexandre GEIGER (nouveau directeur), accède à un poste politique important. Il anticipe l'annonce des grands traités commerciaux avec l'Angleterre. Il construit en 1855 la fabrique 2, en 1860 la fabrique 3 et en 1868 la fabrique 4. En 1870, l'Alsace et la Moselle deviennent Allemande (après le traité de Francfort). Alexandre de GEIGER décide de nommer son fils Paul de GEIGER qui lui succède. Dans la seconde moitié du 19e siècle, la pratique de la photographie se répand: certains professionnels, comme les frères De Jongh établis à Neuilly, proposent aux entrepreneurs des reportages sur les fabriques qu'ils dirigent. A la faïencerie de Sarreguemines, deux campagnes ont lieu, successivement en 1880 et en 1892. Ils fixent sur leurs plaques de verre, les bâtiments, les fabriques, les ateliers et les demeures. Les ouvriers sont tous photographiés, regroupés par ateliers ou groupes de travail. Le Musée et les Archives de la ville conservent de très nombreuses photographies qui permettent de découvrir cette manufacture dont le patrimoine architectural et technique a pour l'essentiel disparu pendant la seconde guerre mondiale. L'ensemble de ces prises de vue constitue donc une documentation sans égale.

FAIENCERIES DE SARREGUEMINES
Par Emile DECKER, Christian THEVENIN et Diana GODARD

Format 28x22cm cartonné - 130 pages

PRIX: 28€